A propos de Halvar

Un peu d'histoire

Halvard Nordfjæran est né en 1958 à Frosta, une presqu’île fertile dans le fjord de Trondheim. Il a passé une enfance bonne et tranquille dans le « garde-manger » de Trondheim (appellation donnée à cause de la grande activté agricole et la proximité de la ville).

« Mes parents ont toujours été des gens gentils ; ils restaient toujours sobres et polis. Ils avaient une petite ferme qui demandait beaucoup de travail.  J’ai appris à travailler jeune, et j’en suis très heureux. La ferme est située près de la mer et apprendre à nager a été aussi naturel que d’apprendre à marcher. Pendant mon enfance, j’avais plein d’amis et on s’amusait beaucoup. Je ne pourrais imaginer une meilleure enfance. Le football et autres sports m’ont aussi beaucoup apporté. »

Halvard raconte comment, à l’âge de 3-4 ans, il s’est rendu compte qu’il savait ce qui allait se passer autour de lui. Il s’est aussi aperçu que s’il en parlait avec quelqu’un, ça ne se produisait pas. Ca se produiset seulement s’il n’en parlait pas.  Donc personne ne le croyait. Il raconte aussi que quand il a eu 10 ans il sentait parfois avoir été adopté :

« J’avais l’impression que mon père et ma mère n’étaient pas mes parents, mais je savais qu’ils l’étaient. J’ai eu ce sentiment à plusieurs occasions et y ai beaucoup reflechi ensuite. Au début des années 90, j’ai compris pourquoi j’avais eu ce sentiment. Je suis allé voir un psychologue renommé, Rune Amundsen, qui s’intéressait à la thérapie de régression, et je lui ai demandé de m’aider à visiter des vies passées. Je ne lui ai pas parlé des expériences que j’avais eues à l’âge de dix ans. En l’espace d’environ 2 heures, j’ai revisité quatre vies antérieures. Dans l’une d’entre elles, j’ai régressé jusqu’à un village dans la région de Skåne en Suède, où j’étais forgeron, dans une forge fabriquant des fers à cheval. J’avais l’impression d’être en deuil, mais je ne savais pas pourquoi. Puis je me suis vu allongé sur une table, à environ un an, pendant que mes parents discutaient du fait qu’ils n’avaient pas les moyens de me garder et qu’ils allaient me donner à quelqu’un d’autres. Les sentiments que j’ai ressentis, allongé à Florø et revivant cela, étaient si intenses qu’il n’y avait pas à s’y méprendre. »

Halvard s’intéressait déjà aux médecines naturelles pendant son adolescence. Il a lu des livres sur le sujet et a essayé beaucoup de thés à base d’herbes. Après le lycée à Frosta et deux ans d’études techniques à Stjørdal, il a vécu dans un appartement à Ranheim tout en travaillant à Trondheim. Il est allé à l’école de marin à Persaunet à Trondheim, et est parti une fois travailler en mer, mais ça ne lui convenait pas .A 20 ans il a décidé de devenir homéopathe et il s’est renseigné auprès de l’Académie norvégienne de médecines naturelles. Mais le sentiment de ne pas avoir besoin d’études, et qu’il avait le don de faire d’autres choses l’ont fait changer d’avis. En 1980, il est parti à Tønsberg oû il avait trouvé un emploi à la poste. Mais juste avant de partir, un article dans Adresseavisen a retenu son attention :

« C’était le 14 Juin 1980. L’article était à propos d’un homme à Byneset qui avait le don de faire s’arrêter les hémorragies et différentes autres choses. Il racontait chercher quelqu’un dans la famille pour reprendre cet héritage. Ça ne pouvait pas être n’importe qui, la personne devrait être qualifiée pour le faire. L’homme à Byneset était Peter Nistad, le cousin de ma mère. Ma mère l’a appelé et lui a dit que j’étais intéressé par les médecines alternatives, et Peter nous a demandé de venir le week-end suivant. On lui a rendu visite, avons parlé de choses de la vie quotidienne et un petit peu à propos de son don. Il m’a donné un livre sur Marcello Haugen et m’a demandé de le lire, pour voir si ça m’inspirait. Après quelques jours, il m’a demandé de revenir seul. Il m’a parlé de guérison d’hémorragies et d’autres choses.
Il m’a aussi dit que la première fois qu’il m’a serré la main, il a senti que j’avais des capacités hors du commun, et qu’il voulait que je perpétue son travail. Il m’est arrivé de me couper plusieurs fois après ça, et lorsque j’ai fait ce que Peter m’avait enseigné, les saignements se sont arrêtés. »

Les premièrs temps à Tønsberg Halvard a pris des cours de yoga et de méditation, et c’est à ce moment-là que les choses ont commencé sérieusement á démarrer. Après le cours, il a commencé à avoir des expériences stupéfiantes, dont notamment des prémonitions. Mais quelques mois à travailler au bureau de poste l’ont convaincu qu’il n’était pas destiné à être postier. Il a trouvé un travail dans les usines Jarlsø, et a acheté plusieurs livres anglais sur des énergies diverses , sans vraiment les lire. C’est alors que l’évènement qui allait changer sa vie à jamais est arrivé :

« Je méditais tous les jours et faisais du jogging l’après-midi. Au plus profond de moi, je savais avoir ces aptitudes, mais je réalisais que je ne devais pas  forcer pour les faire éclore. Le 7 Février 1982 j’ai eu confirmation. J’avais un pied qui me faisait souffrir depuis 3 jours, et je commençais à être frustré de ne pas pouvoir faire mon jogging quotidien. Quand je suis rentré à la maison après le travail ce jour-là, j’ai senti qu’il fallait que je mette mes mains au-dessus de la zone douloureuse. J’ai tout de suite senti de l’énergie, et la douleur m’a quitté à travers mes orteils.

Le jour suivant, à l’usine,j’ai parlé de cet évènement à mes collègues et j’ai demandé si certains d’entre eux avaient aussi des douleurs. L’un d’eux m’a dit qu’il avait mal à l’épaule, et qu’il avait consulté un kinésithérapeute 36 fois sans obtenir aucune amélioration. Je lui ai demandé s’il voulait être cobaye, et il a accepté. Il est venu chez moi ce soir-là, et il était certainement aussi excité que moi. Après 35 minutes, il m’a dit que sa douleur à l’épaule avait disparu, ainsi que celle dans son bras dont il ne m’avait même pas parlé. Au travail le jour suivant, plusieurs collègues lui ont demandé ce qui s’était passé, il leur a expliqué et leur a dit que ses douleurs avaient disparu. Ils se sont certainement demandé si elles étaient parties pour de bon ou si elles reviendraient bientôt. Deux semaines plus tard il était toujours sans doleurs, et plusieurs personnes m’ont demandé de m’occuper d’eux, et ensuite leurs familles, amis, connaissances.
Très vite, je me suis retrouvé très occupé tous les soirs et les week-ends. Avant les vacances, une décision s’ imposait : continuer à l’usine ou devenir guérisseur à plein temps. Je ne pouvais pas continuer a faire les deux, ca devenait trop épuisant.Les week-ends, je les passais chez les gens de Vestfold et ailleurs : Oslo, Sandefjord, Porsgrunn, Skien et le long de la Côte Sud jusqu’à Lindesnes, et plus loin au nord. Je suis allé dans beaucoup d’hôpitaux pour administrer des traitements. »

A cette époque, les guérisseurs étaient appelés guérisseurs de foi et gens avec des mains guérisseuses. Halvard raconte qu’il avait contacté l’un d’eux pour parler de ces capacités, mais à chaque fois qu’il devait lui rendre visite, quelque chose l’en empêchait :

« A chaque fois, quelque chose se passait ne me laissant pas voyager. J’ai compris plus tard pourquoi. C’était pour ne pas que j’apprenne les techniques de quelqu’un d’autre, ce qui pourrait ruiner ma méthode, celle qui était naturelle pour moi. 
Guérisseur de foi ou personne avec des mains guérisseuses ne sont pas de bonnes désignations, parce qu’il n’est pas nécessaire de poser ses mains sur la personne. On peut tout aussi bien traiter la zone à distance. Et tout le monde n’est pas familier des mains guérisseuses, ou « mains chaudes » comme on dit en Norvège.  Certaines personnes peuvent même  sentir des mains froides, même tellement froides qu’elles ressent une sensation glaciale.  Au tout début, certaines personnes qui sont venues à moi, pensaient que si on sentait du froid, ça voulait dire qu’on avait un cancer. C’est bien sûr complètement faux. Ce que vous ressentez vous est propre. Tout le monde ressent les choses différemment. Si vous sentez quelque chose, c’est le signe que votre corps répond à la guérison, mais si vous ne ressentez rien au début, ça ne veut pas forcément dire que vous n’êtes pas réceptif.Tout le monde n’est pas sensible à ce qui se passe dans le corps. Il peut aussi y avoir de grandes différences dans ce que les gens ressentent, en fonction de ce qui les trouble et de ce dont ils ont souffert plus tôt dans leur vie.
Certains ont besoin de plusieurs traitements avant de sentir une quelconque réaction ou un changement, puisqu’il faut parfois un certain temps pour « trouver » et dissoudre les blocages, ce qui est indispensable pour se rendre compte de l’amélioration. Une personne peut faire l’expérience de réactions et de symptômes qu’elle a eu dans le passé, mais dans l’ordre inverse, car le processus de guérison est comme rejouer un film à l’envers. »

L’été 1982, Halvard a décidé d’être guérisseur à plein temps. Il est retourné à Frosta et a traité les gens du coin tout l’été. A l’automne, il est retourné à Tønsberg, où il a loué une maison à Tolvsrud. Puis il a déménagé en 1983 dans une maison à Barkåker, qui était très bien pour recevoir les clients. La maison avait un bureau et une salle d’attente au rez-de-chaussée, et un appartement au 1er étage.

A un séminaire de guérison à Gausdal à l’automne 1982, Halvard était très excité à l’idée de rencontrer d’autres personnes avec le même don que lui, mais il a été déçu :

« Il y n’avait là que des gens ordinaires, qui avait vu l’évènement comme des vacances, ou qui était simplement curieux à propos de guérison et de méditation. La chose la plus importante que j’ai apprise à cette occasion est que j’avais trouvé la bonne méthode pour moi, et que je devais m’y tenir. Faire confiance à ce que je ressentais au fond de moi et aussi écouter mes aides spirituelles. Elles savaient quoi faire et allaient me guider dans la bonne direction. Lorsque je perdais pied et ne savais pas quoi faire, elles me guidaient et me montraient la solution en images. »

Tous les gens qui venaient de tous les coins du pays pour être traités par Halvard racontaient des histoires à propos d’autres guérisseurs aux aptitudes similaires :

« Beaucoup avaient été aidés dans le passé par quelqu’un avec des mains guérisseuses. J’ai constaté que les gens de la région de Trøndelag et du nord de la Norvège étaient les plus faciles : ils ne posaient pas beaucoup de questions. Ils étaient plus accoutumés aux guérisseurs. Mais les gens du sud de Dovre, à l’exception de ceux connaissant Marcello Haugen, n’avaient pas la même connaissance de guérisons et n’y croyaient pas beaucoup. Ils faisaient plus volontiers confiance aux docteurs ayant une éducation pour traiter les gens. Mais en quoi cela pouvait-il aider quand les gens n’étaient pas gueris par les sciences médicales ? S’ils avaient été aidés par les docteurs, ils ne seraient pas venus me voir ? Il y avait bien sûr aussi des charlatans, mais n’est-ce pas la même chose aussi parmi les médecins ? Cependant, depuis 1990, des histoires publiées dans les magazines et à la télévision ont rendu célèbres les guérisseurs à travers le pays. »

Halvard pense qu’être guérisseur est une aptitude innée :

« Exactement de la même manière qu’avec d’autres dons, être très musical, artistique, etc. Ce n’est pas possible pour tout le monde d’être guérisseur. Les organisateurs de séminaires sur la guérison affirment souvent que tout le monde peut apprendre à devenir guerisseur, mais ceci n’est pas correct. Ils le disent pour attirer le plus de gens possible à leur cours. Tout le monde peut apprendre comment fonctionne la guérison, mais tout le monde ne peut pas apprendre à être un bon guérisseur. Et si vous avez les aptitudes, vous ne devez pas nécessairement suivre un cours. Cela peut avoir des avantages, mais aussi des inconvénients, selon la façon dont vous arrivez à distinguer ce qui est bien ou pas pour vous. A partir des années 90, de nombreux cours de guérison et de développement personnel se sont créés.

De nouvelles techniques apparaissent toujours : système de miroir corporel, Reiki, guérison chirurgicale, guérison théta, etc. Ce ne sont que des mots différents pour rendre la guérison plus attractive, pour faire croire aux gens qu’ils ont découvert quelque chose de nouveau, quelque chose de spécial. Pourquoi ne pas appeler un chat un chat, pourquoi ne pas dire que vous pratiquez la guérison, si vous avez ces aptitudes ?

Suivre des cours et apprendre des techniques variées, des symboles, des phrases et des mots peut être intéressant si vous en avez envie. Beaucoup ne comprennent pas ce qu’est la guérison et comment ça fonctionne, et croient pouvoir apprendre comment devenir guérisseur. Il y a bien sûr beaucoup à apprendre dans ces cours, mais on doit user de raison et comprendre ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. »
« Il y a plusieurs niveaux d’aptitudes à pratiquer la guérison. Certaines ont des aptitudes plus fortes, d’autres plus faibles et dans certains cas, les gens peuvent s’entraîner à atteindre leur plein potentiel. En cela, vous pouvez bénéficier d’une certaine façon de ce que vous apprenez dans ces cours. Si vous êtes un guérisseur puissant, vous n’avez pas besoin de vous engager dans ce genre de choses, au moins au début. »

« Il ya ceux qui perdent pied après un ou deux week-ends de cours. Il y a une énergie plus forte dans un groupe et beaucoup peuvent obtenir certains résultats, par excemple avec les muscles, les maux de tête liés au stress et d’autres choses simples. Une fois qu'ils ont fait cette expérience, ils pensent qu'ils peuvent tout faire, et commencent déjà à parler de leurs capacités, de rendez-vous et de tarifs. Beaucoup ont été dupés en rendant visite à ces personnes. Ils diront ensuite qu'ils ont essayé la guérison, que cela n'a pas fonctionné pour eux, et qu’ils n’y croient pas. Mais la raison est en fait qu'ils n'ont pas visité un guérisseur approprié. Cependant, personne ne peut aider tout le monde. Moi non plus, bien sûr, mais ce que je fais contribue à aider à la plupart des gens qui me sollicitent. »

Lorsque quelqu’un demande à Halvard quel type de guérison il pratique, il répond :

«Pour moi il n'y a qu'un seul type de guérison, et c'est la guérison naturelle. La guérison spirituelle. Ceci n'est pas un système thérapeutique, comme l'acupuncture, l'homéopathie, la réflexologie ou d’autre traitements, et ne peut donc être appris. C’est inné. D'autres, anciens membres de ma famille, avaient de telles capacités, mais ils ne les ont pas utilisées activement, car les gens avaient beaucoup de fausses idées à propos des guérisseurs. Surtout dans les communautés chrétiennes et parmi les membres de l'Église d'État. Il n’y a pas si longtemps, les procès de sorcières créaient encore des problèmes pour les personnes ayant des capacités extraordinaires. Certains se demandent aussi si guérir me draine mon énergie. Non, je n'utilise pas ma propre énergie, et une partie de la « poussière d'or » tombe aussi sur moi. C'est-à-dire que je me recharge. Si je ne suis pas en forme quand je commence le traitement, je peux être en meilleure forme après. Certains parlent de ce que je fais pour m’ouvrir et me fermer. Dès le début, en 1982, j'ai décidé que je serais toujours ouvert. Par conséquent, l’énergie peut être transmise à chaque fois qu'il ya quelqu'un à proximité qui en a besoin. Si je fais la queue, suis assis dans le train, en train de parler au téléphone, etc. Avant, certains croyaient que la guérison était illégale en raison de la loi contre les charlatans. Le cas échéant, il aurait été difficile d'aller à l'extérieur ou d'interagir avec d'autres personnes sans être un transgresseur de la loi. »

« Beaucoup se demandent aussi ce que je fais pour me protéger. Il existe plusieurs techniques pour cela, mais je ne fais rien. Si votre destinée est de pratiquer la guérison, vous êtes protégé.»

« Certains pensent que vous pouvez guérir trop. Surdosage! Mais ce n'est pas possible. Je ne connais personne qui est décédé de recevoir trop d'amour. J'ai entendu parler de guérisseurs qui ne veulent pas traiter les gens de moins de 18 ans, mais je pense que c'est tout simplement ridicule. Certains pensent que nous ne sommes pas autorisés à traiter les personnes qui ne l’ont pas demandé, ou qui ne sont pas mis au courant et ne l'ont pas approuvé. Que dire de ceux dans le coma? Ou si vous arrivez au lieu d’un accident? Ne devez-vous pas aider une personne même si elle ne peut pas le demander elle-même? Soit rien ne se passe, soit ça l’aide. Vous devez faire preuve de bon sens. Personne ne tombe malade à cause de la guérison, que vous l’ayez demandé ou non. »

« Beaucoup de gens me posent des questions sur la mise en scène de la guérison, car ils ont entendu ou appris que vous devez être assis ou couché et détendu, méditer et de préférence allumer une bougie. Eh bien, imaginez un agriculteur entrant dans la grange et dire à Marguerite: Maintenant, tu doist’allonger et te détendre, prendre part à la guérison, je vais allumer une bougie et vous-autres les vaches et les veaux devez vous tenir tranquilles pendant un moment. Vous n'avez pas besoin de jouer un rôle ou de savoir comment cela se passe. Cela peut avoir un effet négatif. L'énergie de guérison est associée à la capacité du corps à faire ce qui est nécessaire, et vous n'avez pas besoin de vous asseoir et de réfléchir à des symboles spéciaux ou d'utiliser des mantras. Vous aurez probablement de meilleurs résultats si vous vous détendez complètement.»

En 1983, Halvard a traité une femme atteinte d'une maladie grave. Elle était la patiente d'un médecin dans un centre de réhabilitation. Le médecin a été impressionné par les résultats du traitement:

«Elle a commencé à aller beaucoup mieux, et le médecin m'a demandé de rendre visite au centre et de traiter certains patients. Il a regardé pendant que je traitais certaines personnes, dont une femme avec une grosse bosse dans le cou. La bosse disparut en 25 minutes. Après cela, je suis revenu au centre de rééducation à plusieurs reprises, mais cela a fait parler, et le médecin m’a demandé de ne plus revenir, car il risquait de perdre sa licence. Les autorités et le conseil de l’ordre des médecins norvégien (NMA) n’avaient pas apprécié apprendre qu'il y avait un guérisseur en action. Il n'est pas bon que les gens soient guéris trop vite...»

En 1983 Halvard a découvert  qu'il avait aussi la capacité d’ajuster  les différences de longueur des bras et des jambes:

«La première fois que j'ai essayé c’était avec une fille de Valdres. Une de ses jambes était environ un centimètre plus courte que l'autre. La jambe s’est étirée en l’éspace de quelques minutes et la fille pouvait se tenir droit debout avec les deux talons sur le sol. Cela m’a fait une telle impression que je n'ai pas dit un mot pendant deux heures.»

En 1984, Halvard a déménagé à Valdres et a loué une maison à Leira, avec un appartement au deuxième étage et des bureaux, une salle d'attente et deux chambres simples pour les visiteurs venant de loin au rez-de-chaussée. Il a fait la connaissance de beaucoup de gens sympathiques là-bas, quand ils ont réalisé qu'il était sérieux. Son travail a attiré beaucoup d'attention, et assez vite il a eu une liste d'attente de plusieurs années. Cette situation  a fait qu'il était difficile de savoir quoi faire quand quelqu'un avec une maladie grave entrait en contact avec lui.

L'été 1984, il est entré en contactavec les gens de Svarga, où Marcello Haugen avait vécu et travaillé:

«Ils m'ont invité chez eux, et ça a été très intéressant d'être là et de parler avec eux. Il ya une petite chapelle que Marcello avait construite sur le terrain. A l'intérieur il ya une petite salle avec une chaise, probablement où il méditait. Je me suis assis là et j’ai médité. Après quelques minutes, Marcello est apparu. Il se tenait derrière moi et m'a montré quelque chose, m'a transmis un message. »

En 1990 Halvard a organisé une démonstration de guérison à l’hôtel Fagernes, et avait annoncé d’avance qu'il allait essayer d'ajuster la taille des jambes des boiteux:

«C'est une cause très fréquente de problèmes à la colonne vertébrale, au bassin et aux hanches. Ces problèmes se propagent jusqu'aux genoux, la poitrine, le cou et la tête, puisque la colonne vertébrale devient comme un S. Ce fut une intention audacieuse, et j'étais excité et nerveux après avoir publié l'annonce. 27 à 28 personnes se sont présentées, probablement tout aussi excitées que moi. Beaucoup de choses se s'ont passées cette nuit-là, et beaucoup ont été surpris. »

Après cela, Halvard a organisé plusieurs manifestations et des « cercles de guérison » dans plusieurs endroits à travers le pays. Dans un cercle de guérison, le public est assis en cercle, et Halvard se promène et pose pendant quelques minutes les mains sur chacun d'eux. Le flux d'énergie circule dans le cercle et chacun reçoit la guérison en même temps, peu importe sur qui il tient les mains. À une telle démonstration à Trondheim, le 30 Décembre 1991, un journaliste et photographe d’Adresseavisen était présent. Le lendemain, cet article est paru dans le journal:

« Juste avant trois heures et demie de l'après-midi hier, Stig (26 ans) est allé dans la chambre 209 de l'Hôtel Royal Garden sur ses béquilles. Son mal de dos dont il souffrait depuis quatorze ans avait atteint des sommets, et il a voulu tenter le «dernier recours». Dix minutes plus tard, Stig descendit les escaliers de l'hôtel avec les béquilles sous le bras.»

Halvard dit que lorsque le médecin du comté a appris cela, il l’a appelé et lui a demandé quelle était sa raison d’agir ainsi:

«Le médecin du comté a déclaré qu'il connaissait les gens comme moi, et m'a menacé de differentes choses si je n'arrêtais pas. Ce que bien sûr je n'ai pas fait. Après l'article dans Adresseavisen, j'ai été appelé par NRK P2 qui souhaitet que moi et le médecin de comté participions dans un débat en direct sur la radio le lendemain. Je me suis présenté, malgré le court préavis, et on m'a dit qu'il s'agissait d'une émission pendant laquelle les auditeurs pouvaient appeler et donner leur avis sur la guérison, et que je pourrai alors répondre à chacun. Le médecin de comté ne s’est pas présenté, mais il a envoyé un secrétaire. Beaucoup de gens ont appelé et ont voulu donner leur opinion, certaines positives, mais la plupart négatives. J'ai trouvé ça bizarre, car je savais que plusieurs des personnes que j'avais aidées, appelleraient. Après l'émission, un employé s'est approché de moi et m'a dit qu'ils avaient eu l’instruction de ne pas laisser place à trop d'opinions positives à l’antenne, et de laisser passer un maximum d’avis négatifs. Le lendemain, plusieurs personnes m'ont dit qu'elles avaient appelé mais n’avaient pas pu passer à l’antenne.»

Son enfance et le fait que la mer lui manquait ont poussé Halvard à quitter son petit village dans les montagnes en 1996. Il a déménagé de Valdres à Stjørdal et loué un bureau dans le centre-ville, où il a rapidement rempli sa liste de clients. Mais pendant ces premières années en tant que guérisseur, il s'est rendu compte qu'il avait d’autres capacités que la guérison:

«Il ya eu quelques incidents que l’on peut qualifier de paranormaux. Comme savoir ce qui indisposait les gens, voir les choses du passé, recevoir des messages de différentes manières et des choses semblables. Par exemple,  j'étais en vacances en Australie, et j'ai reçu des conseils d'une présence spirituelle pour éviter un centre commercial à Surfers Paradise dans le Queensland. Il s'est avéré qu'il y avait eu un hold-up commis par deux hommes armés. C'était comme regarder un film policier américain : une poursuite policière avec des voitures et des hélicoptères.»

« J'ai donc rejoint L’Ecole de Clairvoyance à Copenhague en août 2003, parce que je voulais tester mes capacités avant d’éventuellement les révéler. Cela a conduit à de nombreux week-ends intéressants. J'ai reçu la confirmation de mes aptitudes dont j’avais besoin. L'examinateur pour l'examen du printemps 2004, une personne que je n'avais jamais rencontrée, a pu dire par la suite qu’un esprit était présent, et que l'esprit était appelé quelque chose contenant Jos .., à quoi il ressemblait et qu’il avait été avec moi depuis mes 12 ans pour m'aider dans cette voie. Le nom de mon grand-père était Josef, et il est décédé en 1945.»

Halvard croit qu’il a été décidé avant sa naissance qu’il deviendrait guérisseur:

«Plus tard, j'ai réalisé que j’avais été amené dans cette voie, surtout à partir de l'âge de douze ans. Que ce soit un devoir ou une vocation, je ne sais pas vraiment quoi en penser, mais c'était probablement mon devoir que je ne pouvais contourner. J’en ai eu la preuve en Mars 1985, lorsque je vivais à Leira et venais d'acheter une petite ferme à Bjørgo. Un ami m'a aidé avec quelques travaux de rénovation, de sorte que je puisse aller là-bas et y installer un bureau. Cette ferme était située au-dessous de la voie ferrée de Valdresbanen. La route qui y mène est sinueuse et pas tout à fait horizontale. Il n’y avait probablement pas de voiture quand elle a été construite, juste des chevaux. Après avoir terminé une journée de rénovation, on a pris cette route en voiture. Il était 8 heures moins le quart le soir, il faisait noir et nous avions eu de fortes chutes de neige dans la journée, une quinzaine de centimètres. Nous devions alors prendre un peu de vitesse pour être capable de monter, mais pas trop, de peur de glisser dans le virage à côté des rails. Just audessus des rails nous nous enfoncions dans la neige. J’ai demandé à Ove de sortir de la voiture, car je voulais essayer de traverser les rails en reculant. Il devait prévenir si un train arrivait. A cause de la lourde consistance de la neige, et du fait que la route traversait les rails en diagonale, je n’ai pas pu tourner et je me suis retrouvé avec les roues arrières entre les rails, hors du passage. « Il y a un train qui arrrive » a crié Ove et dans le virage, à 70 metres de moi, un train arrivait à pleine vitesse.

Quatre secondes plus tard, la voiture était une épave. Physiquement, je n'avais aucune chance de me mettre en sécurité, mais lorsque la situation est au plus grave, il semble que l'aide ne soit pas loin. L'instant d'après je me suis retrouvé à 20 mètres en haut de la colline. J'ai eu le temps de voir la voiture sur la voie ferrée avant que le train ne la percute. Il n’avait aucune trace dans la neige qui montrait que j’ai pu courir jusqu'en haut de la colline dans cette neige profonde et lourde en quatre secondes. Cela aurait de toute facon était impossible. Je ne divulguerai pas ce qui s'est réellement passé ce jour-là.»

Halvard a pratiqué la guérison à temps plein depuis 1982, et n'a pas eu le temps pour autre chose. Il doit donc naturellemnt être payé pour ce qu'il fait:

«Je ne fais pas payer par guérison, mais pour le temps que j’y passe. Au début, je laissais les gens payer ce qu'ils pensaient être juste. Je me suis alors rendu compte que ceux qui avaient peu de moyens payaient le plus et ceux qui avaient une bonne situation financière payaient peu ou rien. Finalement, j'ai dû mettre un prix fixe, mais j’ai traité certaines personnes gratuitement afin d'établir ce qui pourrait être guéri et quelle quantité de traitement était nécessaire.»

«Certaines personnes font l’expérience d’une guérison spontanée, tandis que d'autres doivent continuer  un certain temps, en fonction du temps qu’a duré leur problème et si elles ont eu des problèmes précédemment. Je ne traite pas les symptômes, mais l'ensemble de l’individu, comme c'est le flux d'énergie dans et autour du corps qui détermine l’état de santé. La guérison se déroule sur le plan spirituel, l’esprit audessus du corps. Elle peut donc prendre plus de temps que l’on pourrait croire, comme tout est interconnecté et comme la source du problème peut résider loin dans le passé. Si les gens veulent être guéris, on doit traiter tout à tous les niveaux. Mais ils ne doivent pas croire aveuglément aux diagnostics qu’ils reçoivent des services de santé. Ils ne sont pas toujours corrects. Dans les années 1980, beaucoup ont été diagnostiqués avec des problèmes nerveux. Dans les années 1990, les diagnostics invoquant des problèmes viraux étaient plus populaires. Ceci parce les médecins ne savaient pas ce qui n'allait pas chez les gens.»

Quand Halvard a commencé à travailler comme guérisseur, il avait hâte de voir comment les gens réagiraient.

«En particulier, j'étais curieux de savoir comment med proches réagiraient.  Etonnamment, ils ont très bien réagi, peut-être parce que la plupart d'entre eux avaient entendu parler de quelqu'un qui avait été traité par un guérisseur. Mais ils ont du en parler, je pense. Je n’ai certainement pas tout entendu, et c’est tout aussi bien. Je ne sais pas combien de personnes j'ai aidées. Je n’en ai aucune idée. Mais il doit y en avoir quelques milliers. J'ai eu tellement de travail que je n'ai pas eu le temps de tenir des statistiques.»

Quand on demande à Halvard de faire une liste des maladies et des problèmes auxquels il a pu apporter de l’aide, la liste est assez impressionnante:

Des abstinences, des allergies, des angines de poitrine, de l’angoisse,  du stress, de l'asthme, des problèmes d'équilibre, la maladie de Bechetrew, les jambes de longueur différente, des déséquilibres des os, l'ostéoporose, des sacro-coxalgies, des inflammations, des pertes de connaissance, des maux des sinus, des empoisonnements du sang, des embolies, la mauvaise circulation sanguine, des troubles sanguins, des saignements, des hernies, des bronchites, des furoncles, le candida albicans, la paralysie cérébrale, la dépression, le diabète, la diarrhée, les hémorragies cérébrales mineures, la dyslexie, l'eczéma, l'emphysème, des problèmes digestifs, la calcification, le rhume, la constipation, des capsulites à l’épaule, des calculs biliaires, des glaucomes, des hémorroïdes, les accidents vasculaires cérébraux, la fibrillation auriculaire, des crises cardiaques, des maux de tête, des déséquilibres hormonaux, des maladies de la peau, l'hyperactivité, l'hypertension, la perte d'audition, la perte de cheveux, des blessures sportives, des infections, la grippe, la sciatique, des maladies vénériennes, les coliques, les crampes, le cancer, des boules, la paralysie, l'arthrite, le lumbago, le lupus, la sclérose en plaques, des gastrites, des ménisques, des douleurs menstruelles , la migraine, la maladie de Crohn, des douleurs musculaires, des coups du lapin, des problèmes rénaux, ses calculs rénaux, des problèmes  de la ménopause, des polypes, des hernies discales, le psoriasis, des troubles psychologiques, la guérison rapide après des opérations chirurgicales ou des fractures, l’arthrite, la toxicomanie, le sevrage tabagique, des maladies mentales, les troubles du squelette, l'usure de la hanche, des douleurs diverses, des infections fongiques, des troubles alimentaires, le bégaiement, des troubles métaboliques, des dommages liés aux rayonnements, des tumeurs, des troubles de la vision, le lupus érythémateux systémique (lupus), la maladie coeliaque, des troubles du sommeil, des douleurs dentaires, le tennis elbow, des accidents de la circulation, la colite ulcéreuse, la goutte, l'infection des voies urinaires, l'épuisement professionnel, des virus, des blessures du travail, des œdèmes, la conjonctivite, l'athérosclérose, des varices, etc.

Et il y en a certainement  d’autres.

Au début, il y a eu de nombreux cas qui ont fait une profonde impression sur lui:

«En plus de voir les bras et les jambes se rallonger, il y a eu d'autres cas intéressants. Beaucoup de gens m'ont contacté parce qu'ils avaient un cancer, et que la médecine traditionnelle leur laissait peu d’espoir. Par exemple, un homme est venu du Nord-Trøndelag avec un cancer de la prostate et a expliqué que les médecins lui avaient donné six mois à vivre. Il a reçu trois traitements, et quand il a été examiné à l'hôpital de Namsos peu de temps après, ils l’ont déclaré guéri et a il vécu pendant encore 17 ans.

Une femme du Chili qui vivait à Valdres m'a appelé et m'a parlé de sa tante au Chili, qui avait un cancer de l’uterus. Cela devait être aux alentours de 1983 ou 1984, et je ne pensais pas vraiment pouvoir l’aider. Mais il ne coûte rien d'essayer, j’ai pensé. Sa tante ne savait rien au sujet du traitement. Je l'ai traitée de loin à quelques reprises, et deux semaines plus tard, j'ai reçu un appel de Valdres disant que la tante s’était sentie mal au moment où je l'ai traitée. Elle s’était finalement rendue à l'hôpital, avait été examinée et avait été déclarée guérie.

Un homme de Hønefoss avait appris qu'il lui restait très peu de temps à vivre après avoir été opéré d’un cancer de la gorge. Le cancer s’était propagé aux ganglions lymphatiques sous le bras droit et au foie. Ce cancer était si agressif que les médecins ne pouvaient rien faire de plus, et on l'avait déclaré condamné. Il était venu de Hønefoss à Valdres en voiture et souffrait tellement qu'il avait dû s'arrêter plusieurs fois en cours de route. En arrivant il était très marqué par la doleur. Cet homme était un dur à cuire avec un passé militaire. Pas du genre à se plaindre. Il avait reçu de doubles traitements chaque jour pendant une semaine à partir du lundi. Le mercredi, il était déjà nettement mieux. Le vendredi, il était en bonne forme. Quand il a visité l'hôpital le lundi suivant, il a été déclaré guéri.»

«Ça a aussi été très intéressant quand une femme est venue de Horten avec un grand problème de calcification. Elle avait des douleurs dans son bras droit et à l'épaule depuis sept ans. Elle avait eu des radiographies prises à l'hôpital de Horten, qui avaient montré une grande calcification à l'épaule. Le médecin lui avait déclaré qu'elle aurait à supporter cette calcification pour le reste de sa vie. Elle avait reçu des injections de cortisone, des traitements par radiologie, kinésithérapie et acupuncture, mais la douleur persistait. On lui avait fait plusieurs radiographies au cours de ces 7 années, y compris le 20 Octobre 1982, qui montraient que la calcification restait inchangée. Son premier rendez-vous avec moi, c'était le 30 Novembre 1982. Elle m'avait dit ne pas croire à la guérison, mais elle avait essayé tellement de choses différentes, alors pourquoi pas essayer la guérison. Pendant les traitements, elle sentait un peu de chaleur à l'épaule, et puis de la douleur le long de son bras. Au cours de la septième séance de traitement, elle voulait abandonner parce que son bras était toujours aussi douloureux. Elle ne pensait pas que ça marcherait. Je me souviens avoir pensé que c’était dommage. Comme elle avait connu des réactions pendant et après le traitement, quelque chose avait dû se passer. La radiographie avait clairement montré une calcification, et si elle allait disparaître? Je pourrais alors  avoir une preuve qu’on puisse enlever des problèmes de calcification avec la guérison. Dans cette optique, je lui ai offerts plusieurs traitements.

Le 20 Octobre 1982 -------------------------------------------- Le 15 Février 1983

L'image de gauche montre très clairement une grande calcification. L'image de droite montre que, après dix traitements il reste seulement quelques débri. Tout a disparu après les trois dernières séances.


Après le dixième traitement, la douleur était atténuée. Le 15 Février 1983, elle est allée à l'hôpital de Horten pour faire de nouvelles radiographies. A son grand étonnement, elle vit que la quasi-totalité de la calcification avait disparu. Elle est revenue pour trois autres traitements, après quoi elle a été guérie. »

Certaines personnes qui ont contacté Halvard croyaient qu'il allait les traiter gratuitement:

« Ceux qui croient ça ne respectent pas ce que je fais, ni le fait que je passe mon temps à le faire. Et une telle attitude peut conduire à des résultats médiocres, c’est quelque chose que j'ai constaté dans les premières années. »

Il a également donné des conseils sur la façon de faire la distinction entre les guérisseurs honnêtes et malhonnêtes:

«Malheureusement, il ya des gens malhonnêtes dans ce secteur, comme dans tous les autres. Beaucoup de gens ont du mal à les distinguer des guérisseurs sérieux. Il peut être util e d’écouter ce que la personne dit. Si elle utilise de grands mots et promet une guérison rapide, ou si elle a des honoraires très élevés, vous devez être prudent. Il est préférable d'aller vers quelqu'un qui a été recommandé par d'autres, ou qui a de bonnes références. Mais, comme je l'ai dit, personne ne peut pas guérir tout le monde. Moi non plus. «Vous les reconnaîtrez  par le fruit de leur travail. »

Halvard a loué des bureaux à Stjørdal entre 1996 et 2008, et avait une base de clients très importante. Peu à peu il s'est concentré sur la guérison à distance, et aujourd'hui c'est surtout comme cela qu’il travaille. Il n’a plus besoin de voyager pour le traitement des gens, mais a un bureau au rez-de-chaussée de sa maison. Dans des cas très particuliers, il reçoit les clients dans son bureau. Pour lui, être un guérisseur se résume ainsi :

«La guérison est le traitement de l'ensemble de la personne, le traitement de la santé physique et mentale, de maladies chroniques et aiguës, sans laisser d’effets secondaires. C’est éliminer des blocages et augmenter l'énergie pour créer l'équilibre, ce qui aide à se concentrer sur l’essentiel. Les énergies s'efforcent toujours de rétablir la santé et l'intégrité, et ne sont jamais préjudiciable à l'organisme vivant. Être un guérisseur,c’est être ouvert à ces énergies spirituelles et leur permettre de travailler à travers vous-même pour aider ceux qui sont malades et qui souffrent. Je suis un canal. Je ne guéris pas. Les énergies spirituelles le font. Quand on les laisse opérer librement, tout peut arriver. Même des miracles ! »

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